Ses deux victoires au classement Rookie en deviendraient presque anecdotiques ! Au volant de sa Porsche 911 GT3 Cup du Team Martinet by Almeras, Marvin Klein s’est hissé au rang de redoutable outsider dès la première course de la saison. Une vitesse récompensée par un premier podium au classement général… dès son deuxième départ.
Marvin, quelles courses ! Le chemin vers votre premier podium a pourtant été mouvementé…
Oui, ça n’a pas été simple, il a fallu que je me batte dans le peloton pour rester dans le Top 5. On a vraiment été dans le bon rythme dès les essais, mais suite à quelques erreurs de ma part lors des qualifications, je n’ai pu me classer au-delà de la 5e place. Cela ne m’a pas empêché de m’offrir de beaux duels en piste face au Champion 2014 Côme Ledogar, d’abord en course 1 pour la 4e place, puis le lendemain pour le podium. Si j’ai abdiqué lors de la première bataille, je suis vraiment heureux d’avoir pu prendre ma revanche le lendemain, et d’offrir un triplé à l’équipe.
Après une troisième place dès votre premier week-end, la victoire est maintenant l’objectif ?
Non je ne peux pas dire ça. Il y des pilotes très rapides et expérimentés, à commencer par mes coéquipiers. L’objectif fixé avec Philippe Almeras a toujours été clair, remporter le classement rookie et engranger de l’expérience. Je m’applique donc à cette tâche, et je peux vous dire qu’en roulant derrière mes coéquipiers en course 2, j’ai vu que j’avais encore beaucoup à apprendre sur des facteurs clés comme la gestion des pneus.
Justement, la Porsche Carrera Cup a toujours été une discipline aussi formatrice qu’exigeante. Parlez-nous de ce choix très réfléchi.
À ce jour, Porsche a mis en place une vraie filière. Les parcours de Mathieu Jaminet et Julien Andlauer sont vraiment des références pour les jeunes pilotes comme moi qui n’ont pas les moyens d’évoluer au plus haut niveau de la monoplace. J’ai participé aux sélections du Volant Espoir Porsche Carrera Cup France, et j’ai adoré mes premiers tours dans l’auto. Sur les conseils de mon coach David Zollinger, j’ai donc rencontré Philippe Almeras, et la saison était lancée !
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